NOS RECHERCHES 


I -  L’ENFANT AU BÉNIN

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Le Bénin… Une jeune démocratie d’Afrique de l’ouest aux faibles ressources naturelles, une économie très fragile, des problèmes sanitaires liés à la difficultés d’accès à l’eau potable, au manque d’infrastructures, un système éducatif sous-équipé, l’analphabétisme qui touche 75 % de la population de plus de 15 ans … Les Bouquins …indispensables pour aider à l’épanouissement et à l’éducation de milliers d’enfants. Ils sont très rare au Bénin. Dans les classes d’un effectif moyen de 60 élèves, il n’y a pas souvent de livrer et de matériel pour étudier.

(Revue Solidarité Laïque)

 

Entre 1965 et 1985, la natalité qui avait un taux de 49% est l’une des plus forte du globe. Comme pendant cette période, la mortalité a baissé, passant de 25% à 17%, le Bénin enregistre un excèdent de naissance. La mortalité néonatale a certes baissé mais avec un taux de 116 pour mille, elle demeure très élevée par rapport au reste du monde. Les principales causes de décès des nourrissons sont : la diarrhée, la malnutrition et les maladies infectieuses. Elles provoquent la mort d’environ un enfant sur six. Malgré ce taux de mortalité élevé, l’Afrique demeure un pays "jeune " car 45% de la population a moins de 15 ans.

Au Bénin, la naissance d’un enfant est une grande fête et l’enfant est considéré comme un don du Ciel. Le nouveau-né prend automatiquement le nom de son père et le prénom dépend de l’occasion, du moment de la naissance. Le jeune béninois va être allaité au sein de sa mère pendant un an et même plus. Toute son enfance est bercée par les histoires de son père et de son grand-père qui sont les " transmetteurs " d’une culture. Quand les jeunes enfants sont capables de se débrouiller seuls, ils s’organisent entre eux pour se répartir les tâches qui incombent : puisage d’eau, pilage du mil et gardiennage du bétail. Les plus âgés gardent les bébés. Convaincus de l’importance de leurs actes, ils assument leurs rôles avec sérieux et avec un souci réel du bien commun et aussi avec une grande précision. Cette liberté et cette possibilité de participer à la vie réelle sont des facteurs très motivants dans l’apprentissage des comportements adéquats. De plus, l’enfant participe activement à la vie religieuse et a le sentiment que la société a besoin de sa collaboration. Il imite l’adulte et a des cultes enfantins comme ses aînés grâce à une observation qu’ils apportent adultes. Il arrive que les filles soient confiées très jeunes à la famille de leur futur mari ou à celle de leur mère. Filles et garçons sont chargés de tâches particulières et les adultes reconnaissent pleinement leurs diverses activités comme indispensables à la prospérité de la communauté.

La scolarisation des jeunes est payée par l’état. Bien qu’une loi sur la scolarité ait été adoptée, seulement 67% des enfants de 5 à 11 ans sont inscrits dans le cycle primaire. Les garçons représentent les deux tiers des élèves. Le secondaire est suivi par un pourcentage de jeunes estimables pour un pays africain avec 22%. L’université est suivie par 2% des Béninois qui vont soit à Cotonou, soit au Sénégal ou encore en France. Cependant, nous pouvons constater que 82% des Béninois de plus de 15 ans sont analphabètes. Ce taux ne pourra pas diminuer si des écoles et du matériel didactique n’augmentent pas.

voici trois regards
trois liens
trois  " Visages"

H

Vers " le père, le vieux"

Vers " la femme"

Vers " la religion"

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dernière mise à jour :
dimanche 03 juin 2012

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