...au cœur de la ville, pour préparer son oeil à voir, son oreille à écouter... et pour essayer ses doigts à écrire !
Théâtre …

Musique, rapide, pressés, tabac, morne, triste, sans expressions, pot d’échappement, calme, tranquillité, bien-être…
Tout le monde déambule
Dans les rues comme des somnambules
La tranquillité est partout
Mais personnes n’est en boubou.
L’odeur du tabac est tout le temps présent
Tout comme celle des pots d’échappement peu enivrante
Et doucement le printemps s’installe
Et le paysage prend l’allure d’une carte postale
Toutes ces personnes sont pressées
Il est sans cesse question de tranquillité
Le Rhône avec ses flots …..
Et n’attendre plus qu’un passeur nommé…..
Ce pilote de barque de la Grèce antique
qui nous attend sur tout le bord
dans le but de nous faire franchir le portique
Qui nous laisse passer pour un peu d’or
Il est temps que je sorte de ma méditation
Il est tant de rentrer à la maison…

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L’Architecture antique se fond dans un béton merdique
Le bruit de mobylette me semble ici anachronique
Face à moi des enfants jouent avec des pistolets à eau.
A moins que ce ne soit le ciel qui me déverse ses flots.
Oui je me réveille et tout ici est en mouvement
La vie ici bas est une course poursuite avec le temps ;
Près de moi des chiens sans gêne déposent de belles odeurs
Participant ainsi à l’éclosion de très jolies fleurs
Loin de moi un loup en laisse semble promener son maître
Sans doutes ce dernier est constipé , c’est ce qu’il fait paraître.
Notre théâtre semble se réveiller aux chants disparates
De tous ces oiseaux insolents que d’un coup de pied j’éclate
D’ailleurs je ne dispose plus que de quelques minutes
Pour retourner à des activités plus terre à terre
En effet je n’imagine pas l’inexorable chute
Dont la conséquence est la vue de tous ces regards amers.

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Un petit garçon s’est arrêté devant une fleur qu’il a touchée avec sa main.
Mais sa maman l’a tiré par le bras et lui a dit « Dépêche-toi ! »
Aussi il part, il y a beaucoup de mouvements
peu de personne se parle
il fait froid
le ciel est gris
mais j’entends un éclat de voix
couvrant le bruit des voitures
traduisant la joie.

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Un chien devant la porte de son maître
se couvre le museau de sa petite patte
Dresse une oreille
et reste aux aguets
Plus fidèle qu’un être humain
il passe ainsi ses journées toujours à son poste

Les Jeunes du camp Hors-Frontière Bénin 98
Tous ces textes font partie de la préparation du voyage:initiation !

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