Couac il arrive ! »

La légende de toujours !


Epilogue

 
S'il parle de contemplation de Dieu... il plane!
S'il aborde les problèmes sociaux... on l’accuse de virer à gauche !

S’il va manger une pâtisserie  à la fête de l’Aïd … on lui dit que son église va devenir une mosquée !
S'il prêche plus de six minutes... on soupire qu’il n'en finit donc pas!

S’il donne la parole … il la donne vraiment à n’importe qui !
S’il ose une parole, lui … il  exerce une insoutenable dictature !

 S’il  fait s’exprimer les enfants à la messe…  il désacralise tout !
S’il leur apprend quelques instants de silence …  il est un horrible tortionnaire !

 S’il parle, s’il écrit … il envahit les media et contribue au  refroidissement de la foi !
S’il se tait, c’est qu’il  est timide, ou incompétent ou trop timoré  …

 De toutes les façons, quoique tu fasses, quoique tu dises, tu seras critiqué !
F de Sales  le dit, à n’en point douter, il  en connu la critique …

« Quoique nous fassions, - le monde nous fera toujours la guerre : …
Il épiera tous nos mouvements, et pour une seule petite parole de colère,
il protestera que vous êtes insupportables ; (….)
 il dira que votre douceur n’est que niaiserie … » IVD Chapitre1

L’année de la  foi se termine !
Voici la foi de l’année !

Je voudrais  d’abord dire que je renonce à la peur dans l'Église et dans le monde, de l’Eglise et du monde ! Bien que le monde et l’Église souffrent de ce mal pernicieux de la peur source de bien des « pressions identitaires devenues particulièrement fortes. Tout un courant, qui ne réfléchit pas trop, a épousé une identité de revendication. »

Je crois que…

Dans notre église, le temps des substitutions se termine.
Je ne peux plus honnêtement demander à l’autre, encore moins à  Dieu, ce que je me refuse d’accomplir. Que je veux pas ou plus faire  sous prétexte que je ne sais pas, que je n’ai le temps … 

Je ne peux plus me contenter d’assigner aux autres le travail à faire, la mission et les responsabilités à assumer, tout en nous réservant le beau rôle du spectateur, exigeant, intransigeant et  privilégié. Et de continuer ma litanie de critiques !

Je crois que… chacune et chacun est appelé à honorer son  baptême… à  se mouiller, collaborer pour rendre notre monde meilleur, plus humain c'est-à-dire plus juste et plus fraternel ; donc plus divin…

Je crois que mesure l’urgence, même si parfois je me sens faillible ou impuissant,
de créer un monde de don et de pardon, de tendresse et d’amour, de partage et de répartition  équitable, d’accueil et d’hospitalité !

Je crois en une « hospitalité » plus large que la cohabitation  derrière une frontière où chacun  se protège des nuisances de l’autre, plus grande qu’un toit qui garantit une intimité excessive et égoïste… je crois à cette  hospitalité qui permet le « manger et boire ensemble » : une  convivialité qui consiste à « partager le pain et le sel ! »

Je crois qu’il est temps de sortir de l'époque de la polémique, des jugements à l'emporte-pièce, de la critique systématique pour faire « un  tour sur le chemin » côte à  côte avec mon frère ! Pour vivre cette fraternité dans l'estime et le respect mutuels.  

Dans la foi, je crois aux fruits de communion, et de discernement que l'Esprit Saint peut susciter dans son Église.
Sa se passe dans l'ancien temps. C'est un homme sur un âne avec son fils qui marche à coté. Ils arrivent dans un village et la les gens, en les apercevant, commencent à se murmurer entre eux " Se père de famille est un vrai tyran ! Pauvre enfant! ".. Ils traversèrent le village puis en sortir... ils continuèrent leur chemin...

 Copyright Août 2013
Yonathan