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" L'homme marque son territoire. Il laisse des traces, des petits cailloux  à l’instar du Petit Poucet....
 

 S’ouvrir :
pas évident !

Courte réflexion pour s'ouvrir !

Au même titre que les animaux,
l’homme marque son territoire de ses déjections.  (M.Serres)

 Nous parcourons des territoires que nous avons marqués. Notre histoire  nous les ont donné un peu comme nous a été donné un langage. Notre territoire est marqué par des signes des symboles. Autant de marques et de signaux sur son territoire, qui s’avèrent  être des repères, des bornes ou frontières qui servent t autant à se diriger qu’à se protéger !

L’homme marque son territoire. Il laisse des traces, des petits cailloux  à l’instar du Petit Poucet. Comme l’animal il lui arrive même de pisser au quatre coin de son chez lui, pour se l’approprier: gare à celui qui  pénètre ce terroir sans montrer pate blanche !

 Voilà une première mise en garde ! Nous allons voyager partir à la « conquête d‘autres territoires » ; y serons-nous accueillis ? Cette question sous forme de peur habite chacun à l’heure de mettre le CHF en route. 

 

 Mais il y a pire : la tentation qui peut toujours poindre même  involontairement de laisser un trace, de laisser traîner quelque chose là bas où l’on sera passé, ( c’est pour cela que le voyageur  moyen  n’oublie pas d’emmener là bas, moult surplus qui l’encombrent... médicaments, stylos, bonbons... ) au risque de faire de notre passage  une prise de territoire. Ce risque connu de l’humanitaire : laissé une trace, une déjection de notre quant à soi, de notre suffisance, de notre  richesse, de notre arrogance, de notre soi disant charité ! Danger ! Et oublier de recevoir, de devenir vulnérable !

 

Nous nous préparons à partir ! A ouvrir un chemin ! Mieux, à s’ouvrir soi même en chemin ! S’ouvrir, ou comment offrir une ouverture ? Comment laisser se faire quelques failles ou interstices propices à l’altérité, pour que l’autre, l’ailleurs, le autrement se glissent  ensoi et me touchent .

 S’ouvrir  c’est donner accès à l’autre, autrement  dit il y a là, volonté de privilégier l’accueil et l’acceptation inconditionnelle de l’autre ! Pour ceux qui redoutent, accepter inconditionnellement,  ce n’est pas adhérer  à la pensée de l’autre sans  intelligence ni débat  ! Au contraire c’est ouvrir  un avenir, un débat , un échange !

 S’ouvrir, c’est faire l’expérience de l’autre certes mais surtout de « l’hôte » !

Dans cette terrible ambivalence c’est devenir celui qui tout à la fois reçoit et qui est reçu sans ce va-et-vient, ce doublon, aucune hospitalité possible !

 Et lorsque l’on reviendra, affublé de quelque boubou ou de tresses africaines, dans le grand halle de l’aéroport  tellement glacial de Roissy,il n’y aura ben que les passants africains  à  s’avancer pour venir palabrer sur notre provenance, notre périple  notre passion !

Le code vestimentaire permet de marquer le territoire et les appartenances ! De africains  me disaient  un jour  fièrement leur  joie  que des français,  qui avaient revêtus l’habit africain  « les copie » ; « on a tellement eu habitude du contraire !

 Le voyage permet aujourd'hui, un brassage de populations, d'origines et de cultures, ce patchwork est séduisant mais distille aussi quelques raidissements, fanatismes et prosélytismes qui s’expriment par les codes vestimentaires ! Le voile islamique, le col romain, ne représentent rien d'autre que cela !

 

 

S’ouvrir :

pas évident !


Courte réflexion pour s'ouvrir !

Au même titre que les animaux,
l’homme marque son territoire de ses déjections.  (M.Serres)

 Nous parcourons des territoires que nous avons marqués. Notre histoire  nous les ont donnés un peu comme nous a été donné un langage.

 

 Notre territoire est marqué par des signes des symboles. Autant de marques et de signaux sur son territoire, qui s’avèrent  être des repères, des bornes ou frontières qui servent t autant à se diriger qu’à se protéger !

à suivre  

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