Seul sur ce chemin délaissé par les marcheurs

Je me surprends à avancer vers hier : passé de bonheur…
 


Qu’est-ce donc qui réveille ma mémoire ?

L’humus du sous-bois chauffé en cet été, par un soleil aléatoire ?

Surement pas : ces effluves sont tellement différentes des bouffées de là bas !
Les coloris du sentier dissipés en contrebas ?
 Surement pas : les nuances me sont tellement autres, sur ces chemins de couleurs.  
Alors entends-je encore le cri de l’oiseau portés dans les vents ou posé sur la branche, tout rieur ?

Non plus ! Les sons rapportés des voyages, là-bas, ont en eux ce mystère

vibrant d’un mouvement complexe né tout à la fois du corps, du cœur et du provisoire imaginaire.

Alors le souvenir, l’accord, la communion aura été ce ‘je-ne-sais-quoi’ équivoque
qu’il me reste de cet été passé au-delà d’un océan ventriloque.

à suivre